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Quels sont les frais de notaire en fonction du type de bien acheté ?

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Quels sont les frais de notaire en fonction du type de bien acheté ?

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Publié le 19/06/2024 - Mis à jour le 19/06/2024

Qu’il s’agisse d’acquérir une maison, un appartement ou un terrain, l’une des principales préoccupations des acheteurs concerne les frais de notaire. Quels sont ces frais et comment sont-ils calculés ? Quels sont les éléments à prendre en compte pour prévoir une trésorerie suffisante et éviter les mauvaises surprises ? Ces questions sont essentielles pour toute personne souhaitant investir dans l’immobilier.


Pour une maison, les frais de notaire varient selon qu’elle soit neuve ou ancienne. Comment ces différences impactent-elles le budget total de l’acquisition ? De même, pour l’achat d’un appartement, l’ancienneté du bien joue un rôle crucial dans le calcul des frais. Est-il possible d’inclure ces frais dans un emprunt immobilier, et quelles sont les conditions fixées par les banques ? Comprendre ces aspects peut aider à mieux planifier son investissement et à négocier son financement.

Lors de l’achat d’une parcelle de terrain, les frais de notaire peuvent représenter une part non négligeable du coût total. Existe-t-il des règles spécifiques pour les terrains boisés ou ceux incluant des zones humides ? Quelles sont les implications administratives et financières à prendre en compte ? Répondre à ces questions permet d’avoir une vision claire des coûts associés à chaque type d’acquisition immobilière.

Quels sont les frais pour une maison ?

Vous êtes sur le point d’acquérir une maison ? Les frais d’acquisition, communément appelés « frais de notaire », s’appliquent, mais ils diffèrent selon que la maison soit neuve ou ancienne. Pour une maison neuve, les frais de notaire sont généralement moins élevés, autour de 2 à 3 % du prix de vente. Pour une maison ancienne, ces frais peuvent atteindre 7 à 8 %.

Les émoluments du notaire sont réglementés. Environ 10 à 15 % des frais de notaire reviennent réellement au notaire. Le reste des frais est composé principalement de diverses taxes et droits, notamment les droits de mutation, la contribution de sécurité immobilière et les débours. Ces derniers couvrent les frais engagés par le notaire pour diverses démarches administratives.

La bonne question : Est-il possible de réduire les frais de notaire en déduisant le montant du mobilier inclus dans la vente ? 

Oui, absolument même si cette pratique est très encadrée. Par exemple, une cuisine équipée peut être déduite du prix de vente afin de réduire les droits de mutation.

Quels sont les frais pour un appartement ?

L’achat d’un appartement, que ce soit pour un investissement ou une habitation principale, implique également des frais de notaire. Ces frais varient en fonction de l’ancienneté de l’appartement. Exactement comme pour une maison, ils s’élèvent généralement à 2 à 3 % du prix d’achat. Pour un appartement ancien, ils peuvent atteindre 7 à 8 %.

La bonne question : Est-ce que les frais de notaire peuvent entrer dans un emprunt immobilier ? 

Oui, il est possible d’inclure les frais de notaire dans le montant de votre emprunt immobilier. Toutefois, cela dépend des conditions fixées par votre banque ou votre établissement de crédit. Certaines banques permettent de financer les frais de notaire en les incluant dans le prêt immobilier, tandis que d’autres exigent que ces frais soient payés en fonds propres. Toutefois, il est conseillé d’inclure les frais de notaire dans l’apport personnel plus élevé de manière à améliore les conditions de prêt.

Quels sont les frais pour l’achat d’un bien immobilier en viager  ?

Les frais de notaire pour les biens vendus en viager fonctionnent de manière spécifique et ne suivent pas les mêmes règles que les achats classiques. Ils incluent généralement un pourcentage sur la valeur vénale du bien et la rente viagère.

Ces frais incluent plusieurs composantes :      

  • Valeur vénale du bien : Les frais de notaire sont calculés sur la valeur vénale du bien, c’est-à-dire sa valeur estimée en fonction du marché, indépendamment de la rente viagère.      
  • Rente viagère : La rente viagère, c’est-à-dire le montant périodique payé au vendeur jusqu’à son décès, entre également en compte dans le calcul des frais de notaire. Cette rente influence les frais de mutation dus au moment de la transaction.      
  • Droits de mutation : Ces droits, aussi appelés droits d’enregistrement, sont similaires à ceux des achats classiques et représentent une partie significative des frais de notaire.      
  • Contribution de sécurité immobilière : Cette contribution couvre l’inscription du bien au registre des hypothèques, une étape obligatoire dans la transaction.      
  • Débours : Ces frais incluent les coûts engagés par le notaire pour diverses démarches administratives, telles que les vérifications de titres de propriété et les frais d’enregistrement.      
  • Émoluments du notaire : Enfin, une portion des frais de notaire revient au notaire pour ses services. Cela représente environ 10 à 15 % des frais totaux.
La bonne question à poser : Quelle est la répartition des frais de notaire entre la valeur vénale du bien et la rente viagère lors de l’achat en viager, et comment ces frais influencent-ils le coût total de la transaction ?

Quels sont les frais lors de l’achat d’une parcelle de terrain  ?

Pour l’achat d’une parcelle, qu’elle soit destinée à la construction d’une maison ou d’un bâtiment, les frais de notaires, similaires à ceux des autres types de biens immobiliers, mais ils représentent une part non négligeable du coût total de l’acquisition.

Les droits de mutation, également appelés droits d’enregistrement, constituent la majeure partie des frais de notaire. Ils sont calculés en pourcentage du prix de vente de la parcelle, généralement autour de 5 à 6 %. À cela il faut ajouter la contribution de sécurité immobilière. Une taxe fixe qui couvre l’inscription de la transaction au registre des hypothèques. Elle est généralement d’un montant modeste, souvent autour de 0,1 % du prix de vente.

La bonne question : Existe-t-il des règles spécifiques pour des parcelles boisées, des forêts, des terrains incluant une zone humide (lac, cours d’eau…) ? 

Oui. Il faudra vérifier certaines informations avec la municipalité, notamment s’il s’agit d’une zone de chasse.